Aluksen Enkelit
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Un navire. De croisière. Banal n'est-il pas ? Mais vous avez tort de penser ainsi, car ce navire est tout sauf banal.
 
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 "Fais moi voir le ciel, une nouvelle fois." Mia Hanssen

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Mia Hanssen
Luxure et cie
Luxure et cie
Mia Hanssen


Messages : 49
Age : 27

"Fais moi voir le ciel, une nouvelle fois." Mia Hanssen Empty
MessageSujet: "Fais moi voir le ciel, une nouvelle fois." Mia Hanssen   "Fais moi voir le ciel, une nouvelle fois." Mia Hanssen EmptyJeu 2 Mai - 15:45



Hanssen Mia




Passeport



Age: 17 ans

Orientation : Hétéro sûrement..

Lieu de Naissance: Amsterdam

Origine: Néerlandaise

Sexe: Ça se voit non ? ^^

Signe particulier : Des nœuds rouges dans les cheveux

Groupe: Luxure et Cie

Personnage sur le vava: Seychelles - Axis power : Hetalia


Es-tu facile à vivre ?

Comme l'avait voulu mon père, je suis de caractère fort. Une gagnante, disait-il.

Le monde où je vis ne laisse guère le choix, à vrai dire. Quand on vit au-dessus de tout, la seule peur est de tomber au plus bas, de se manger violemment le sol. Nous vivons comme tout autre être humain, avec cette loi animal « tuer ou être tué ». Mon paternel l'avait très bien compris, a fait de moi une machine de guerre. Quand mon attention se pose une chose, quelque qu'elle soit, il est certain que cette chose m'appartiendra, quel qu'en soit le prix. Je n'ai pas pour habitude de perdre, ni de laisser un détail de côté. Je veux tout. Caprice ? Surement. Mais comment voulez-vous avancer si vous ne souhaitez que le minimum.
Je ne méprise pas ceux qui sont en dessous sur un plan purement financier. Je ne fais pas de différence entre un riche commerçant et un simple cordonnier, les deux ont du mérite. J'adresserai la parole à quiconque voudra bien me répondre. En un sens, j'aime le monde, j'aime l'Homme. Seul être ne méritant pas le respect, de mon point de vue: le fainéant, le paresseux, le parasite vivant sur le dos des autres. Ce dernier ne vaut même pas un regard du plus vicieux des hommes. Car oui, je ne l'ai pas mentionné, j'admire aussi les véreux arrivés au sommet. Certes ils seront jugés coupable devant leur créateur, devant leurs semblables aussi, ils s'en mordront les doigts c'est certain, mais en attendant, ils nous surpassent. Ne tient qu'à nous de les détrôner. Enfin, vous l'aurez compris, le destin des autres et ce qu'ils ont vécu avant m'importe peu, ce qui arrête mon attention c'est plutôt où ils en sont aujourd'hui et comment ils agissent au moment présent. Fataliste ? Immorale ? Peut-être. Mais je n'en vis pas plus mal.
Mis à part le respect et la hargne de mon père, ma mère m'enseigna la légèreté, le rire, la répartie et la réflexion. Toujours sourire à son prochain, même le plus horrible. On n'obtient rien par une voix trop forte. Pourtant, mon humeur lunatique m'amène parfois à m'énerver, à élever le ton facilement. Prendre le recul que voudrait la bienséance est parfois difficile. Que voulez-vous je ne peux pas être parfaite.

A quoi ressembles-tu ?
« Plutôt réussi, disait souvent mon père. Une petite fierté, une beauté de la famille Hanssen ! Sous un certain angle, elle me ressemble !»
Quand j'étais gamine il me soulevait en disant ces mots, me tournait, me retournait, m'observait avec admiration. C'est vrai, je lui ressemble sous quelque couture. J'ai hérité de ses yeux caramel, de ses cheveux chocolat. Mon nez, mes lèvres, mes oreilles sont pareils aux siens. Seule ma silhouette tient de ma mère. Mon visage, comme le sien, est fin. Mon corps, comme le sien, est svelte. Mes formes, comme les siennes, sont apparentes. Ses cheveux dorés et ses yeux bleus n'étaient pas pour moi, elles les avaient légués à mon frère. Je me contente de ce mélange quelque peu valorisant. Rare dans notre milieu, mon teint est hâlé. J'ai le teint des Iles, de par mes origines. Faute à mon père qui a, sur cela, bâti sa fierté.
J'ai toujours gardé ce rituel enfantin d'attacher ma chevelure en deux couettes basses, je pense parfaitement égales. Ces dernières ornées de deux rubans rouges en soie, offerts par ma défunte aïeule. Par habitude, je me glisse chaque matin dans une robe de tissu fin, blanc la plupart du temps. Il est vrai qu'en Hollande, le climat n'est pas particulièrement chaud, mais les rayons du soleil sont assez réconfortants pour me permettre une telle livrée. Puis, dans cet environnement présent, l'Aluksen Enkelit, il n'est plus question de froid.


Ta vie avant, c'était comment ?
* Ma chérie, tu viens de naître. Il est exactement onze heures trente. Une heure avant le repas, j'en déduis que tu seras aussi gourmande que ton père. Tu as déjà mes yeux, mais le sourire de ta mère. Quoique tes lèvres sont fines, comme les miennes. Toute potelée que tu es, je suis sûr que deviendra une belle Tulipe, fleur de notre si beau pays. Ton pays, se prénomme le Pays-Bas. Ici pousse une herbe tendre, souffle un vent frais et pur, brille un soleil magnifique. Le soleil à la couleur des cheveux de ta mère et de ton frère. Celui-ci te prend délicatement dans ses bras, il a peur de te casser. Vous êtes si adorables tous les deux. Il a trois ans ton frère, quatre dans bientôt deux mois. Vous êtes nés au printemps, mois de la naissance, de la beauté, du renouveau. Un mois qui en dit long sur votre avenir. Je laisse mon écrit ici, tu pleurs encore, tu as faim. Il est tard, mais tu as faim. Aussi gourmande que ton père je disais. *

* Tu fêtes aujourd'hui tes cinq ans mon ange. Cinq ans déjà. Tu as grandi. Tellement grandi. Tu seras grande, comme moi. Tes petites joues rosées sont illuminées par ton sourire. Toujours le même, ton beau et indicible sourire. Tes cheveux ont poussé. Longs, couleur chocolat, soyeux et rayonnant au soleil. Ils ressemblent aux miens, quand j'en avais encore. Oui, ton père n'a plus beaucoup de cheveux et tu aimes bien le lui rappeler. Tu fais déjà de nombreuses blagues, les bêtises tu évites. Tu es une enfant sage, attentive et docile. Tout comme ton frère et ton père à une époque. Ariel, s'occupe de toi avec beaucoup de soin, il apporte grande aide à maman. Vous êtes si complices tous les deux, vous avez tellement de points communs. Il t'en apprend des choses. Grâce à lui tu sais lire et écrire, pas besoin de professeur, il est très bon à ce rôle-là. Dans quelque temps nous t'apprendrons à monter à cheval. Tu as déjà le tien, il est né, hier. A onze heure trente, tout comme toi. C'est un bel Paso-péruvien, à la robe caramel, couleur de tes yeux. Il ne marche pas encore, mais apprendra vite. Vous formerez une belle équipe. N'oublies-pas de lui trouver un nom. Tu vas bientôt ouvrir tes cadeaux. Je vois déjà ton visage émerveillé à la vue de la poupée en bois de l'Indonésie, cadeau de ta grand-mère. Ses cheveux en crin noir sont tressés dans de jolis rubans rouges en soie. Un présent délicat. *

* Dix ans. Depuis quelques mois déjà. Tu es une jolie fille, svelte, souriante, adorable. Tu plais au petit Bastien, ton voisin. Vous jouez toujours ensemble depuis qu'Ariel passe plus de temps dans ses études. Il doit reprendre la firme familiale. Notre entreprise compte sur lui. Tu sais quel est mon travail ? J'exporte et j'importe de nombreux produits exotiques. Mais il faut voir plus loin, c'est que je répète à ton frère, l'avenir est dans l'industrie. J'espère que plus grande, tu pourras lui donner des conseils. Nous avons toujours besoin de femmes à nos côtés. Regarde-moi, comment aurais-je fait sans ta mère ? Vous êtes si belles toutes les deux, je suis l'homme le plus heureux du monde. Déjà je t'apprends à agir en société, à parler affaire, à avoir ta propre opinion politique. Tu es très intelligente, tu te débrouilles bien. On me dit que ce n'est pas là le rôle d'une femme. Je pense le contraire, tu seras bien plus capable que tous ces aristocrates aux mœurs démodés. *

* Quinze ans. Ta grand-mère, ma mère, vient de pousser son dernier soupir. C'est elle qui t'envoyait tous ces présents de Bali. Celle de qui tu tiens tes jolis rubans rouges et tes robes en tissu fin. Tu entretenais avec elle une relation épistolaire, tu ne l'as jamais vue, seulement en photos, mais ces lettres te faisaient rêver, tu t'empressais d'y répondre. Oui, elle nous quitte et tu pleurs. Tu pleures toutes les larmes de ton corps. Et tu cours vers le vieux pigeonnier, tu grimpes ses escaliers en colimaçon. Tu grimpes jusqu'au grenier, seule est unique pièce de cette tour, tout en haut, sous les tuiles. Tu observes l'horizon qui t'es offerts par ses grandes fenêtres. Tu regardes le ciel, tu cries, on ne t'entend pas, on ne voit que ton visage empli d'eau salée, tes lèvres fines bouger, ton visage se déformer par la tristesse. Tu redescends des heures après, nous t'attendons autour de la table. Tu arrives et tu déclares :

« Voir l'horizon est un privilège, avait dit grand-mère.[i] Il nous appartient cette vision du ciel, si merveilleuse. Nous pouvons être fiers d'avoir un tel tableau à notre portée.[i] Je ne suis pas d'accord. Pourquoi devrions-nous nous en contenter ? Pourquoi les oiseaux auraient-ils le droit de parcourir cette immensité, de courir le monde sans jamais se soucier des montagnes, des précipices, de la mer, du désert. Pourquoi peuvent-ils aller où bon leur semblent, sans but, sans aimer personne. Et pourquoi nous, pauvres êtres humains ne pouvons-nous pas voler aussi aisément pour voir ceux qui nous sont chers ? Ne sommes-nous pas supérieurs ? Pourquoi, avons-nous seulement les yeux pour admirer ? Pourquoi dites-le moi ! »

Tu pleures de nouveau et nous ne pouvons pas t'arrêter. Tu es partie te coucher, sans qu'aucun de nous ne puisse te réconforter. *

* Dix-sept ans. Chaque matin, tu montes en haut du pigeonnier pour admirer l'horizon. Une heure, deux heures, jusqu'à ce que l'on t'appelle. Tu restes sage, joyeuse, sociable. Tu fais ton bout de chemin comme nous le voulons. Tout comme ton frère, tu es une fierté. Tu es belle, une jeune fille magnifique. Tu attires beaucoup de jeunes garçons, mais à chaque fois, tu ne les trouves pas assez bien. Pourquoi ? Chaque fois, que je te pose la question tu me réponds, apathique : « Ils ne savent pas voler. » Ce n'est un caprice de petite fille. Et pourtant, toi qui es si terre à terre, tu me sors pareilles chimères. Oui, tu me troubles à cet instant. Je ne comprends pas ton raisonnement. Cela va passer me dis-je alors.

Puis nous vient un billet, une invitation. Un voyage de plusieurs mois dans un bateau luxueux créé par John Hutcherton. Un bateau volant. Nous connaissons bien cet architecte par ici, plein de talent. Cependant, une telle invitation parait imaginaire. C'est une folie, voler à bord d'une machine géante, jamais cela ne sera possible. Les prix sont beaux aussi, même si nous pouvons facilement nous procurer les billets d'accès. J'en parle à ta mère. Notre décision est prise, si cela est pour te combler mon cœur, nous irons dans les airs. De plus, cela apporte une distinction non négligeable il est vrai. Notre entreprise pourra bien être gérée du ciel. Si cela est pour te guérir de cette envie de parcourir les nuages, alors nous irons. Tous ensembles. *


Derrière l'écran 8D

Surnom :Bipbip, courgette, globglob, ou tout simplement Caro !

Age: 16 petit balais

Comment as-tu atterris ici ? Avec un brin d'imagination et deux cents gouttes de sueurs !

Que penses-tu du paysage ? Bop, pas trop mal ^^

Code du réglement:Moi seul le sais e.e

Autre chose?Coyote ! Je veux du chocolat !

Code créé par Umi sur Epicode.Ne pas retirez.
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