" Logic will get you from A to B. Imagination will take you everywhere. "

Polina tu n'es pas facile à vivre, du moins, cela dépend pour qui. Tu détestes plus que tout les Luxures, les Marines et les Chances en Or. Tu parviens tout de même à sympathiser avec quelques Rumeurs sur plateau, mais cela reste rare. Tu ne leurs parles jamais, et les moindres choses qu'ils font te mets dans une colère noire. Ça bouillonne au fond de toi, tu dis rien, tu gardes ça pour et tu rumines. Tout le temps tu rumines, tu fulmines, tu grognes. Ce qui t'énerves le plus c'est quand les Marines t'appellent par ton nom, « King », ils le disent avec une voix tellement ironique que cela te mets hors de toi.
Mais avec tes paires tu es une personne solidaire, toujours là pour leurs remonter le moral et les motiver. Tu t'entends bien avec toute la clique, normal tu y es depuis ton plus jeune âge. Tu aimes la vie en communauté.
Tu es une personne plutôt réservée, une grande rêveuse. Tu aimes ça rêver, imaginer que tu es loin d'ici, loin de tout ça. Mais la réalité te rattrape bien vite et tu dois te dépêcher de retourner au turbin. Tu aimes l'odeur du tabac, tu en fumes quelques fois en dessous quand un membre de la clique veut bien te rouler un cigarette.
Tu n'aimes pas les vêtements compliqués des dames, un rien tu suffit et c'est une chance car tu n'as pas grand chose. Tu as des plaisirs simples, le simple souffle frais de l'air sur ton visage suffit à te redonner le sourire. Malgré l'apparence forte que tu montres il t'arrive de pleurer parfois la nuit. Tu vis mal d'être enfermée et oppressée. Ton rêve à toi c'est de partir, mais partir où ? T'en sais rien, donc tu reste là.

Polina, comment te décrire ? À première vue tu n'as pas beaucoup d'allure, presque toujours fagotée de ton pantalon de toile trop grand pour toi que tu parviens à faire tenir avec une ceinture en cuite à ta taille. Tu porte souvent une chemise ou bien un T-shirt, il fait chaud en dessous et tu aime être à ton aise. Tu es plutôt grande pour une jeune fille et un peu trop maigre aussi, mais beaucoup de cliques mécaniques le sont aussi. T'as une peau est très pâle, c'est rare que tu vois le soleil mais tu t'en fiches, car ce que tu préfères toi c'est la nuit. Tu n'as pas beaucoup de formes, du moins on les voit pas avec l’accoutrement que tu porte tout les jours.
Tes cheveux sont noirs ébènes et très fins, ils t'arrivent un peu en dessous de la poitrine. Ton visages est plutôt de forme triangulaire. Après une journée de travail, il n'est pas rare de que celui-ci soit tâché de suif ou bien de poussière. Tu as de jolies lèvres pêches, ton nez est droit, dît grecque. Tes yeux sont gris très foncés, ils ne sont pas bridés, ils ont juste la forme des amandes.
Par ailleurs tu ne te maquilles jamais, à quand bien même tu ne possèdes pas ce genre de choses. Tu ne te parfumes pas non plus, l'odeur du savon te suffit.

Ton père faisait parti de la clique lorsqu'il rencontra ta mère. La bateau avait fait escale en Russie et elle faisait partie des nouveaux voyageurs. C'était la gouvernante d'une famille de la haute bourgeoisie russe. C'était une jolie jeune femme, un peu effacée, mais jolie tout de même. Personne ne sait vraiment comment ils se sont rencontrés, dans tout les cas ils devaient être très amoureux l'un de l'autre car de leur amour tu naquis. Malheureusement, elle dû quitter le bateau en même temps que la famille qu'elle accompagnait, ils ne voulaient pas qu'elle garde le bébé, tu fus alors confiée à ton père. D'ailleurs tu lui ressemble beaucoup, lui et toi vous avez le même caractère. Tu travaillas donc à ses côté dans la clique depuis que tu as 10 ans. Tu n'as jamais vraiment aimé ton travail mais tu y as toujours mit tout ton cœur, peut-être qu'un jour, si on voit que tu travail aussi bien on augmentera ton salaire et tu pourras enfin partir. Partir super loin d'ici, le plus loin possible. Tu as toujours été jalouse de ceux qui étaient mieux lotis que toi. Pour toi ça n'avait aucun sens, sous prétexte que tu n'étais pas née dans la bonne famille tu devais bosser plus que les autres. Toute cette jalousie, au fil des années, tu l'as transformée en haine, cette haine qui te permet de te lever tout les matins et que tu donne espoir en des jours meilleurs.
Un jour, toi aussi tu seras libre.