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Un navire. De croisière. Banal n'est-il pas ? Mais vous avez tort de penser ainsi, car ce navire est tout sauf banal.
 
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 Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !

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Oz Telmaïr
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Oz Telmaïr


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MessageSujet: Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !    Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !  EmptyMer 15 Mai - 14:06

Oz s'avance sur scène, pour faire plaisir... A toi, ou à lui ?



Un petit peu d'eau, c'était juste ce qui était nécessaire à notre ami Oz. Occupé depuis quelques temps dans la salle de gym par une vieille bourgeoise en mal d'amour, il n'avait réussi qu'à se libérer de son emprise amoureuse qu'après deux heures passées en sa compagnie. Deux heures où il aurait pu aider la Clique avec un problème de grosse taille. Deux heures où il aurait pu se muscler encore et toujours. Deux heures où il n'avait pas bougé d'un pouce, écrasé sous le poids de la vieille fripée. Deux heures où il avait écouté les histoires passionnelles de la russe légèrement perturbée. Il s'était embêté. Il s'était littéralement fait chier. Mais malgré ses longs soupirs, malgré son corps froid, malgré son regard de mépris, la vieille n'avait pas bougé. La vieille n'avait même pas fait mine de bouger.

Quand enfin il avait réussi à se libérer, il avait eu chaud. Chaud comme il avait souvent chaud. Pour changer. Malheureusement pour lui, les douches n'existant pas dans le dortoir de la Clique, il avait le choix entre les douches qui n'existaient pas dans les sanitaires et la piscine dégueulasse. Ne demandez pas pourquoi mais il s'était décidé pour la piscine dégueulasse. C'était donc avec un mépris de dégoût qu'il s'était dirigé vers le pont, passant avec provocation à côté des groupes de passagers tous plus riches les uns que les autres. Oui, il était sale et mal habillé. Il portait sa veste de tous les jours, celle bleu marine avec de la fourrure d'hermine sur l'étrange capuche qui s'en échappait. Il portait son pantalon de travailleur, celui représentatif de la Clique. Il portait son marcel blanc taché de graisse et de peinture grise.

Et il n'en avait rien à faire. Notre ami Oz est comme ça. Dans la provocation. Il aime voir le regard des Luxure et Cie se figer sur son corps d'Apollon le temps de son passage. Il aime voir leurs regards méprisants rencontrer le sien, qui dégouline d’insolence. Il aime les voir se précipiter vers leurs semblables pour chuchoter des inepties toutes plus inutiles les unes que les autres. Il aime se sentir le centre de l'attention. Et c'est d'ailleurs pour cela qu'il s'amuse à désobéir aux règles établies par les Marines. Il a hâte de les voir se précipiter dans sa direction pour l'empoigner et le jeter dans la cale du navire. Mais tant qu'ils n'arriveront pas, il compte bien prendre son pied. Et il ne doute pas qu'à la piscine, ce soit ce qui l'attend.

Il y arrive déjà. Nouveau mépris de dégoût en découvrant la couleur de l'eau. Mais il doit se rafraîchir. Il n'y a que ça qui compte. C'est donc sans aucun gêne qu'il se dévêtit peu à peu. Oz sourit. Un grand sourire lui barre le visage. La cause ? Toujours les vieilles. Encore les vieilles. Il ne dit rien, mais il n'en pense pas moins. Si elle savait combien il en a mis dans sa couchette. Et puis de toute manière, il n'est même pas sûr que ça les gène. Elles sont si perverses. Il n'ose d'ailleurs pas se rappeler de la dernière vieille qu'il a mis sous ses couvertures. Une masochiste de base... Horrible. Mais comique ! Oz ne voudrait pas se moquer. C'est son boulot après tout, de faire plaisir aux petites vieilles en chaleur.

A lui de se jeter du haut du plongeoir. Un beau plongeon. Sublime. Sans fioritures, juste comme il faut. Un plongeon d'homme, de vrai. Quand il remonte à la surface, il se met à nager. Pour expulser tout ce qu'il ne peut plus digérer. Pour expulser, tout ce qui ne peut plus âtre accepté. Mais il se doit de se taire, de laisser faire. Il n'est pas le chef, il n'est qu'un membre de la Clique. Qui reprendra bientôt le dessus... Bientôt.  



Dernière édition par Oz Telmaïr le Dim 16 Juin - 20:21, édité 1 fois
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Mia Hanssen
Luxure et cie
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Mia Hanssen


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MessageSujet: Re: Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !    Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !  EmptySam 18 Mai - 23:14

On appellera cela, se jeter dans la gueule du loup !

Quelle heure était-il ? Un peu plus de 11 heures sûrement. Je n'avais pas pris le temps de m'informer de l'heure. Après m'être prélassée longuement dans l'herbe fraîche, enfin, sur une nappe blanche au-dessus de l'herbe verdoyante pour ne pas salir mes vêtements, je m'étais rapidement dirigée vers ma chambre. La chaleur commençait à se faire sentir sur le pont. La serre qui enveloppe celui-ci a tendance à réchauffer vivement l'atmosphère. Ainsi, durant une partie de la journée, l'air y est étouffant, intenable. Ma peau avait commencé à rougir sous l'effet de la trop intense chaleur. J'aime le soleil, mais ne supporte pas avoir chaud. Dépassée la température du trente-six degrés, je ne tiens plus en place. C'est donc avec une grande irritation que je quittais la serre. Le temps merveilleux m'avait incité à m'éterniser, mes nerfs surchauffés étaient à bout. Je n'avais qu'une envie : me rafraîchir.

Je ne cours pas. Cela ne se fait pas. Ce n'est pas une attitude convenable. Je le sais, et même si cela m'exaspère, je me tiens à cette règle. Depuis notre arrivée à bord, je me plis docilement aux multiples convenances. Convenances auxquelles je ne prêtais pas attention dans notre villa. Il faut dire que la forêt nous protégeait des regards un peu trop sévères. Mais ici, chaque fait, chaque geste, est épié. On l'apprend vite à ses dépens.

J'arrive à ma chambre. J'ouvre doucement la porte. Mon frère est allongé sur le lit. Il dort paisiblement, encore. Je m'approche de son corps inerte, l'embrasse tendrement sur le front. J'admire son visage parfait, ses cheveux longs et dorés. Je l'admire, lui, mon frère, celui que j'aime plus que tous les autres. Mes yeux se détournent péniblement de leur vision angélique. Ils parcourent la pièce, lentement. Elle est grande, respire le calme avec ses tapisseries, ses coussins, ses verres posés sur une table basse en bois peint. La lumière perce seulement à travers les volets boisés. L'atmosphère n'en est que plus intime. Je reste un instant de plus à contempler notre suite familiale.

Je me dirige enfin vers la grande armoire, ouvre ses puissantes portes. J'attrape une serviette blanche, brodée sur les bords d'un fil rose pastel. Je passe ma main sous les multiples tas de linge à la recherche de mon maillot. Je sens une texture différente de la toile habituelle. Je retire l'habit recherché. Je regarde avec fierté mon appareil. C'est un modèle tout nouveau, inventé depuis peu par Louis Réard. Un bikini, rouge, pourpre, comme mes rubans. C'est un cadeau de mon père, j'en suis fière.

Je prends mes affaires dans un panier souple en osier et pars vers l'étendue d'eau. Je presse le pas, impatiente d'atteindre la source de rafraîchissement. J'arrive enfin sur le pont. J'atteins enfin les vestiaires. Je me change en vitesse, me présente à la piscine. Je marche, lentement, ma serviette sur l'épaule. Je marche, montrant avec insolence mon corps découvert. Mon corps seulement appareillé par ce nouveau modèle. Et les vieilles dames, femmes de l'ancienne époque, me regardent outrées. Oui, mesdames, je change de mode. Mon père aurait ri en voyant leurs bouches béantes et leurs pupilles dilatées. Que fait-il d'ailleurs ? Je n'en sais trop rien.

Je monte en haut du plongeoir avec toute l'arrogance dont une fille de bonne famille peut faire preuve. Une fois au sommet, je regarde le monde à mes pieds. Je souris, hautaine. Je prends mes appuis, saute vers l'eau claire, me semblant si fraîche. Je saute en un plongeon que je veux parfait. Je plonge, fends les airs, rencontre l'eau. L'eau qui m'a, d'ailleurs, semblée si dure. Je comprends au dernier instant que je viens de percuter une personne. Massive je pense, vu le choc.

Je me laisse couler, puis, ayant pris appuis sur le fond, je remonte rapidement à la surface. La tête hors de l'eau, j'aspire tout l'air que mes poumons peuvent contenir. Je regarde partout autour de moi, cherchant l'objet de cette rencontre.. brutale. Une tête blanche sort soudain de l'eau. Je n'attends pas pour crier.

« Et toi, ça ne va pas ?! On ne t'a jamais dit de ne pas nager sous le plongeoir ? »

C'est à ce moment précis, alors que mes cordes vocales produisent un son impressionnant, que je vois ton regard. Plus froid que le mien. Un regard qui vous fusille sur place. Ce genre de regard qui veut vous déstabiliser. Ce regard, je le connais. Il appartient aux yeux de ces petits hommes qui se pensent grands. Ces petits hommes avec lesquels on peut s'amuser, qui réagissent au quart de tour face à des personnes de notre condition. Peut-importe notre caractère, ils nous casent tous dans la même boîte. Autant en profiter, en faire de même, jouer avec leurs nerfs.

« Dis-moi, tu as un regard bien insolent. Regard de ceux qui ne valent pas grand-chose d'ailleurs. Détourne-moi ces pauvres petits yeux vident de toute intelligence et excuse-toi. »

Je ris intérieurement. Riras-tu ?




Dernière édition par Mia Hanssen le Ven 7 Juin - 20:59, édité 2 fois
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Horatio Nielsen
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Horatio Nielsen


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MessageSujet: Re: Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !    Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !  EmptyMar 4 Juin - 18:25

Je la savais! C'est encore le Strangulateur qui a frappé!

Ce livre était passionnant. Pa-ssio-nnant. Les yeux noirs d'Horatio dévoraient les lignes comme un ours gourmand se rue sur du miel. Les pages se tournaient rapidement, mais le jeune homme ne s'en rendait pas compte. Il n'avait pas non plus pris conscience de la chaleur ambiante. C'était l'heure de la chaude, eh, oui. Le Marine qu'il était avait parfois des mission on ne peut plus tranquilles... Le genre de missions ou il suffit de s'asseoir et faire mine d'être attentif à ce qui nous entourait quand un supérieur venait pour l'inspection des travaux finis. Horatio, une forte tête? Pas du tout. Un type complètement distrait qui oubliant parfois ses responsabilités? Eh oui...

La mission d'aujourd'hui n'avait rien de difficile, et c'était une des mission à laquelle tout le monde chez les Marines aimeraient se coltiner : surveiller la piscine. Que de chaleur, que d'opulence, que... que d'eau? Enfin, tout cela, le jeune ténébreux s'en foutait pas mal car le contenu de son bouquin au titre des plus glauques "Strangulations dans le corridor de l'Hôtel M." était fichtrement plus intéressant! Horatio ne surveillait donc rien et sa mission tombait à l'eau. C'était le cas de le dire.

Des marmonnements commencèrent à rugir aux oreilles du Marine... Lui qui n'avait pas bougé d'un cil depuis des dizaines de minutes, ses yeux clignèrent enfin, faisant descendre sa concentration d'un cran. Les bruits venant de l'extérieur finirent par revenir, et d'un coup, les lignes filaient moins vite, les pages ne partaient plus à vitesse grand V. Bref, la concentration s'en allait aussi vite que l'ours dès qu'il a fini son pot de miel!

Mais le coup de grâce, ce fut la rasade d'eau que Horatio reçu en pleine face, sans prévenir. Complètement réveillé, il se redressa les yeux écarquillés, tel Grégoire Samsa au sortir d'un rêve agité. Sauf que Horatio ne s'était pas changé en cafard, lui. Là ce serait plutôt chien mouillé. Les regards étaient rivés vers la piscine, au cœur de laquelle une conversation plutôt agitée semblait avoir démarré. D'autres regards étaient dirigés vers le jeune Marine, signalé par le symbole dessiné sur sa chemise. En gros, tous ces riches lui demandaient de régler ce petit bourdonnement qui distrayait leur pauvre tranquillité, avant qu'il devienne trop fort pour être arrêté. Et pour une fois, Horatio avait envie de jouer à la police! On ne dérangeait pas ses lectures si impunément! Surtout si pour couronner le tout, les si belles pages s'en voyaient gondolées...

Toujours son bouquin trempé à la main, le trop grand brun s'approcha du bord et posa ses mains sur ses hanches, forçant un air sévère. Le duo qui s'engueulait était plutôt cocasse, un peu ridicule même : une jeune fille au maillot aussi original que provocateur et un jeune homme aux cheveux argentés, les traits durs et la carrure plutôt musclée.

"Mademoiselle, Monsieur! Veuillez régler vos différents ailleurs, je vous prie!"


C'était assez bien? Horatio arqua les sourcils, soucieux... Il n'avait soutenu personne dans son discours, il ne prenait aucun parti, donc... Il n'y avait pas de problème, hein? Il allait pouvoir retourner à sa lecture et finalement savoir si Mlle Rosenberg se faisait oui ou non tuer par le Strangulateur?!

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Oz Telmaïr
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Oz Telmaïr


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MessageSujet: Re: Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !    Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !  EmptyVen 7 Juin - 13:51

L'eau, c'est pour tout le monde.


Que l'eau était... Dégueulasse. Que l'eau était... Immonde. Que l'eau était... Rafraichissante ! Et ça, c'était plutôt agréable. Un peu d'eau pour rafraîchir son être, son âme et son corps. Tout ce qu'il fallait à Oz pour se sentir de nouveau homme, pour se sentir de nouveau humain. Un vrai homme, l'eau ruisselant sur son corps. Sur son corps musclé et parfait. Si parfait, que le regard rivé droit devant lui, il n'avait pas pensé jeter un coup d'oeil à ce qui se préparait au-dessus de son minois. Et ce qui se préparait, il n'allait pas vraiment l'aimer.

C'était sûrement le cas de le dire. Une jeune fille en... A moitié nue, lui plongeant dessus, l'écrasant de toute sa masse pour mieux le plonger vers le fond de la piscine immonde et putride, celle-ci n'avait pas hésiter à remonter, mais sans lui. Aucune aide, aucun effort. Après l'avoir écrasé, elle était sortie de l'eau sans un regard en arrière, même pas vers lui. Au fond de l'eau, Oz ne dit rien. Oz n'écouta rien. Oz ne regarda rien. Il attendit un moment, fit pression sur le sol glissant et se propulsa vers le soleil et l'air frais. Enfin sortit, il prit la plus grande bouchée d'air possible et se décida à repartir un peu plus loin, hors de cette agitation qui ne l'intéressait pas. Il avait juste envie de se prélasser et de nettoyer un minimum la sueur qui collait à sa peau.

C'était sans compter la jeune fille qui, furibonde, l'attrapa et lui cria une série de mots sans intérêt et difficile à accepter pour une membre de la Clique tel que lui. Oz ne nageait pas sous le plongeoir, il était arrêté. Et il n'avait aucune envie d'obéir aux ordres d'une jeune fille à moins que celle-ci ne le paye et se trouve dans son lit. Ce qui n'était pas le cas à ce moment même de l'après-midi. Et ce qui ne le serait sûrement jamais. Délaissant de nouveau cette jeune fille en détournant son regard et en utilisant ses bras puissants, il n'eut le temps que de faire quelques centimètres. Pendant que de la puce jaillissait un tas d'inepties toutes plus insupportables que les autres, un Marine s'était approché, un livre trempé à la main et un regard furibond sur le visage. Avec force, il s'était exclamé et avait débité ce qu'on lui apprenait dans sa formation de Marine. Des choses que n'aimait pas Oz. Des choses que détestait Oz.

Sans pour projet d'obéir aux deux imbéciles qui lui parlaient, Oz se dirigea vers le bord avec regret. Ne prêtant aucune attention à la puce, ne jetant qu'un regard rempli de dédain au Marine, il posa ses mains sur le rebord de la piscine et, faisant jouer de ses muscles, se déposa en douceur sur ce qui était sensé être la terre ferme du navire. Contournant sans effort le grand brun, il se glissa dans son dos et le poussa dans la piscine en plein sur la petite puce. Un sourire ironique s'agrandit sur son visage. C'était bien tout ce qu'il pouvait montrer de son émotion sur son visage.

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Mia Hanssen
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Mia Hanssen


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MessageSujet: Re: Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !    Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !  EmptySam 8 Juin - 23:34

Un geste, puis.. plus rien.

Tu n’as pas ris. Tu m’as simplement regardée. Tu m’as seulement méprisée. Je n’aime pas les personnes dans ton genre. Protagonistes se croyant plus important, plus imposant que n’importe qui. Ce dédain est particulièrement insupportable venant des hommes. Hommes persuadés d’être plus fort en tout terme. Je ne suis pas d’accord. Je suis vexée. Vexée par cet être trop insolent. Cet être trop sérieux. Trop laxiste plutôt. Je pensais pouvoir me divertir un minimum, mais les choses ne vont pas dans mon sens.

Puis il y a cet homme. Ce marine. Grand, brun, trempé. Ce marine qui nous rappelle à l’ordre. Comment ose-t-il ? Croit-il vraiment que je puisse faire partie de ces provocateurs de troubles ? Je me vois blessée. Outrée même. Mes yeux devenus noirs croisent les siens plutôt sombres eux aussi. Je ne dois pas me trouver au bon endroit, ni au bon moment. J’en veux à ce garçon de s’être trouvé sous mes pieds lorsque je paradais. J’en veux à cet homme mouillé de me parler ainsi.

Les vieilles bourgeoises nous regardent tous les trois. Soulagées par l’un, émerveillées par l’autre. Et moi alors, elles me critiquent. « L’avez-vous vue ? », « Elle s’est jetée sans faire attention », « Quelle demoiselle peu distinguée, élever ainsi la voix ». Leurs rides se creusent à vue d’œil face à la consternation dont elles font preuve devant ce spectacle. Les jeunes de nos jours ne sont plus ce qu’ils étaient.

Je croise un à un le regard de ces dames, les fusillant chacune à leur tour. Puis, je me concentre sur mes deux compagnons d’infortune. La surprise me prend lorsque je remarque que mon partenaire de baignade n’est plus à mes côtés, et devient plus grande lorsque j’aperçois celui-ci se faufiler derrière le dos du bonhomme aux cheveux bruns. Je ne compris pas tout de suite que ce dernier me tombait littéralement dessus.

Je ne réagis que tard, en plongeant le plus activement possible au fond de la piscine. Je bas des pieds avec dynamisme pour pouvoir éviter le choc.

Mais ma réaction avait été trop lente et l’action trop rapide. Je ne peux éviter cette masse s’affalant brutalement sur mon corps frêle. Je ne peux éviter ce coup de coude, de main, de genou, de pied ou autre membre, que sais-je, me percuter. Cela frappe douloureusement mon crâne. Ma tête se rempli d’un bruit sourd, un carillon prêt à la faire exploser.

J’ai sombré. J’ai coulé doucement.

Je n’ai pas compris. Je n’ai pas eu le temps de comprendre. Mon regard et devenu flou. Mon souffle c’est coupé. J’ai tendu la main, touché la chair de l’homme. Cette chair sur laquelle j’ai glissé. J’ai senti cette chair, puis mon regard s’est éteint. Puis plus rien.

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Horatio Nielsen
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Horatio Nielsen


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MessageSujet: Re: Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !    Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !  EmptyLun 10 Juin - 19:27

Ciao, Destructor.

Tout ça ne sentait pas bon du tout et n'allait pas être apprécié. Oui, Horatio avait réussi a séparer les deux imbéciles, et oui, il avait joué un rôle de médiateur fort bien avisé mais... Non. En fait, aucun de ses propos n'avaient été appréciés ni par la petite brune à l'air malicieux, ni par le grand dadais au cheveux grisâtres... Ce dernier en faisait mine de sortir de la piscine avait contourné Horatio et d'un simple geste, avait profité de son attention reportée vers ce que pourrait être la suite de son livre et l'avait propulsé dans la grande bassine d'eau.

Sous le coup de la surpise, Horatio écarquilla les yeux et sa bouche resta entrouverte pour laisser échapper un "Ah..." aussi ridicule que burlesque. Et sa carcasse d'un mètre quatre-vingt douze se retrouva immergé. La piscine accueillit son arrivé et le volume d'eau haussa très légèrement, car tout corps plongé dans un liquide provoque la poussée d'Archimède! Eureka! Enfin, le moment pour faire des math était très mal choisi car son corps rencontra dans sa chute celui de la brunette, et ils coulèrent ensemble. L'eau s’engouffra dans la bouche d'Horatio sans demander la moindre permission, et il devait très vite regagner la surface ou il pourrait, enfin, cracher tout ce liquide parasite, bien au chaud, au soleil. Au passage, son bras et sa main bougèrent pour entourer le corps frêle de la jeune fille et l'entrainer avec lui vers le haut, là ou il y avait de l'oxygène et un peu moins d'eau.

Les deux têtes brunes sortirent de l'eau et Horatio fut le premier à expulser air et eau de façon bruyante et non retenue. Sa quinte de toux finie, son esprit revint à la normale et son regard balaya le volume d'eau pour enfin y trouver ce qu'il voulait... Son livre. Il flottait, tel un poisson crevé auquel on aurait arraché les nageoires, car les pages du bouquin partaient en lambeaux vers les abysses, le fond du grand bassin.

"Oh, non..."

Un simple chuchotement passa entre deux essouflements... Et préparait la colère. Jamais... Horatio n'allait jamais savoir la fin de cette histoire... En le poussant, ce jeune abruti nudiste avait tout simplement détruit tout un univers : celui de l'histoire du Strangulateur... Rien n'importait plus, le jeune marine laissa la colère l'envahir jusqu'au bout de ses ongles et il fit brusquement volte face vers le coupable de tout son malheur. Il se hâta vers le bord pour en sortir à son tour en s'appuyant sur les muscles de ses bras minces... Sa force soudain décuplée. Il se figea, debout, tout près. Dépassant le jeune con d'une dizaine de centimètres son regard noir le transperça, avec toute l'agressivité la plus viscérale dont il était capable. Aucun pardon possible... Non, on ne détruisait pas les mondes, même fictifs comme ça... D'un geste vulgaire et simpliste.

"Tu as tout détruit... Tu mérites d'être détruit à ton tour. Je vais détruire ton petit monde."

Les mots sortirent, impitoyables, Horatio n'était pas sûr d'être assez fort pour détruire quelqu'un, ni assez cruel. Mais venger une de ses histoires perdues à jamais, il pouvait le faire. Son front vint rencontrer celui de son vis-à-vis, s'appuyant de toutes ses forces, cherchant alors à le faire faillir, à le faire tomber à son tour, pour observer de toute sa hauteur, sa magnifique chute.

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Oz Telmaïr
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Oz Telmaïr


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MessageSujet: Re: Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !    Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !  EmptySam 22 Juin - 15:57

J'ai beau t'écouter, rien.



Le Marine qu'il avait poussé dans l'eau était grand, très grand. Mais peu l'importait. Oz s'était baigné, s'était trempé mais il n'avait pas pu apprécier la fraicheur de l'eau sur la peau. Avait-on le droit de le laisser vivre sa vie ainsi, à la merci du premier venu ? Non merci, Oz n'était pas de ceux qui se laissent avoir par les autres. Surtout par un Marine et une jeune fille friquée. Il ne pouvait pas passer par dessus cela et voilà le pourquoi du comment. Il s'en foutait que l'homme qu'il ait jeté à l'eau soit un Marine ou un gentil. Rien à faire.

L'homme remonta la puce qui avait bu un peu trop la tasse et qui avait sûrement perdu connaissance. Il l'a reposa sur le bord de la piscine et fixa notre perturbateur du regard. Apparemment, il n'était pas trop content d'avoir pris du liquide et un plat en pleine face. Il est vrai que le plat fait mal et même qu'après on devient tout rouge. Des jolies plaques couleur cerise, à croire que ça ne le tentait pas... Mince alors. Oz continua de sourire. Ce petit sourire qui, comme il le savait, énervait si bien les hommes. Tous les hommes. ceux qui lisaient, ceux qui regardaient, ceux qui touchaient, sentaient, respiraient...

Celui-là lisait. Et apparemment, il aimait beaucoup cela. Le livre était tombé à l'eau et s'étiolait dans la transparence de la piscine. Les pages s'envolaient chacune vers des destins différents. Une se posa près des cheveux bruns de la puce encore tremblotante. Sans se soucier d'elle, Oz s'approcha calmement de cette page et la saisi. Il la retourna et lu les quelques lignes encore visibles tandis que le Marine se lamentait en découvrant le carnage. Ces quelques lignes lui rappelèrent étrangement quelque chose. C'était un moment bien précis. On découvrait le corps d'une jeune femme morte de strangulations dans un couloir recouvert de moquette. Un couloir recouvert de moquette... Oz avait beau tenter de se souvenir ce dont il devait se souvenir, il n'y arrivait pas. Cette pensée ne voulait pas sortir de son tiroir. Elle était timide. Tant pis. Elle sortira quand elle en aura envie.

Il se retourna de nouveau, la feuille entre les mains pour comprendre ce que lui disait le Marine. Les poings de celui-ci s'étaient fermés. Ses yeux s'étaient plissés et son coeur s'était retrouvé bouclé. Oz lui avait donc détruit son monde. Et lui comptait détruire le sien. Dommage...

"- Je n'ai pas de monde."

Voici les seules paroles qui s'échappèrent de sa gorge en réponde à cette provocation. Bien que le grand brun le dépassait de quelques centimètres, Oz n'avait aps peur. Oz n'avait jamais peur. Oz n'était pas de ceux qui lisaient. Oz était de ceux qui écoutaient. Ceux qui laissent traîner leurs oreilles dans tous les endroits possibles et inimaginables. Pour comprendre. Pour voir. Pour vivre. Cet homme en face de lui aurait beau s'agiter, Oz ne bougerait pas. il n'avait pas de monde, il n'avait rien. Rien qu'une paire d'oreilles et un corps pour les mouvoir.

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Mia Hanssen
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MessageSujet: Re: Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !    Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !  EmptyLun 24 Juin - 17:29

Ainsi font les petites marionettes

L'eau s'était engouffrée. Mon corps en était rempli. Plus de place pour mon sang qui s'accumulait sur mes tempes. Celles-ci battaient au rythme effréné de mon cœur. Mon cœur qui me faisait mal. Il voulait respirer, sortir de ma poitrine pour aller vivre ailleurs. Et moi je le gardais, précieusement, pour ne pas mourir. Je le gardais pour ne pas couler. Alors que tout était noir, ma joue fut giflée par un vent frais, une violente rafale qui m'écrasait le corps. Mes lèvres entrouvertes laissèrent filtrer l'air. L'air oppressa le liquide translucide présent dans mes poumons. Un mélange écœurant.

Une sensation glaciale recouvra mon dos, ma nuque. Une sensation dure, une sensation qui me fit dire que j'étais en bonne forme. Mon cœur ne s'était pas enfui. Un haut le cœur. L'air avait gagné sa place à l'intérieur. L'eau s'en était allée.
Une toux me déchire la gorge. Une toux interminable. L'eau sort violemment de ma bouche, à chaque expiration. Elle coule doucement le long de mes lèvres, de mes joue humides. Une brise, minuscule frôle mon visage, me fais frissonner. J'entends un bruit de feuille, des pas s'éloigner. Mes yeux s'ouvrent doucement, douloureusement. Une lumière trop vive vient frapper mes pupilles fatiguées, le blanc de mon regard rougi par la piscine. Mes paupières se ferment, s'ouvrent à nouveau, la luminosité paraît plus supportable. Mes doigts parcourent le sol frais. Ils appuient doucement pour reconnaître le parquet. Ils supportent maintenant mon corps qui se relève doucement. Les pieds dans l'eau, une main vient tenir mon front. Tout va bien.
 

" Tu as tout détruit... Tu mérites d'être détruit à ton tour. Je vais détruire ton petit monde."
 
Mon regard se tourne vers les deux hommes, debout un peu plus loin, l'un face à l'autre. Je ne distingue que le jeune aux cheveux blancs, je ne vois que son regard vide, presque arrogant. Je remarque cependant les poings fermés du marine. Le jeune homme tient une feuille blanchâtre entre ses doigts, une page dont les lignes coulent et dont le sens paraît indescriptible. Je regarde à nouveau l'étendue d'eau. Sur ces vagues fines et calmes flottent des papiers tachetés d'encre. Tels des naufragés perdus en plein océan, ils voguent, hasardeux, sur le liquide clair. Certaines feuilles ont coulé, emportées par le trop plein d'eau qu'elles avaient imbibé. Un spectacle désolant pour l'auteur de ces derniers manuscrits. 
Un objet touche mon mollet encre sous le voile humide. Je me penche, ramasse le livre ondulé. Je feuillette ses feuilles illisibles. Un mot, ou deux peut-être, apparaissent encore intactes. 

 
"Je n'ai pas de monde."
 
Je tourne la tête pour poser à nouveau mes yeux sur les protagonistes belliqueux jouant au plus brave et au plus poète. Je souris, leurs phrases résonnent si mal. Malgré leurs corps intimidant, leurs mots font d'eux des petits êtres chétifs et naïfs. L'un aux menaces pathétiquement poétiques, l'autre aux tendances dépressives et suicidaires. Je souris face à ce drôle de tableau, puis je me lève en soupirant. Comme l'on soupirerait face aux caprices des enfants. Je m'avance vers eux, le corps balançant mes longs cheveux encore lourds d'eau. J'arrive aux cotés de mon compagnon d'âge.

"Arrêtez donc vos gamineries. Quel âge avez-vous pour proférer pareilles idioties dignes d'un enfant de dix ans encore un peu trop rêveur ? Messieurs reprenez-vous, nous parlons seulement d'un livre."

En disant ses mots, je pose mon regard sur celui du marine, énervé je crois. Je lui souris tout en lui tendant son volume.

"Voici votre ouvrage, certes un peu mouillé et en manque de plusieurs parties, mais tout ceci n'est pas si grave. Allez donc voir dans la bibliothèque, ils ont surement le même exemplaire. Y faire un tour ne vous prendra tout au plus qu'un quart d'heure. Le temps de retrouver l’œuvre, de l'ouvrir à nouveau à la bonne page et de vous installer confortablement dans un gros fauteuil moelleux. Par contre, si vous vous embêter avec ce bonhomme, vous risquer d'interrompre votre lecture pour quelques heures."

La leçon donnée, je me tourne vers le diable aux cheveux blancs. Je lui attrape le bras d'une main humide, tout en retirant sa petite feuille de papier de l'autre. J'adopte une moue gentiment moqueuse.

"Quant à toi, mon cher dépressif anonyme, tu as bien un petit monde. Et je parie que tu adores y semer la zizanie. Je me trompe ?"


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Horatio Nielsen
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MessageSujet: Re: Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !    Et le chat dévora la souris. >Mia + Horatio !  EmptyJeu 4 Juil - 19:38

Tu voulais pas couler, au fait?


"Menteur, si tu n'avais pas de monde, tu serais mort."

Effectivement, si on a pas de monde, c'est qu'on existe nulle part, donc, ça veut dire qu'on ne vit pas, qu'on est mort. Ça vallait aussi pour les objets, si ces derniers, tels les livres n'avaient pas été le fruit de l’imagination, de la pensée, et donc du monde de quelqu'un, eh bien, ils ne seraient pas là. Tout pouvait être démontré de cette manière. Pourtant, le gamin qui avait osé piétiner le monde du Strangulateur était bien là, donc il mentait. Il se fichait royalement d'avoir tué les milliers de mots présents dans l'ouvrage tant aimé d'Horatio.

Alors, la petite brune arriva toute trempée vers les deux jeunes hommes, et du haut de ses... Quinze ans? Elle ne faisait pas beaucoup plus. Peut-être moins. Du haut de sa petite quinzaine, elle commença à leur faire la morale. Qui était-elle pour être aussi insouciante? Ou alors cette histoire n'avait vraiment d'importance qu'aux seuls yeux d'Horatio. Ces derniers changèrent de trajectoire pour se fixer sur la brunette, l'écrasant depuis leur mirador bien plus haut perché que ses pupilles à elle.

"Seulement... D'un livre?"

Il siffla entre ses lèvres, sentant de nouveau la colère l'envahir, mais cette fois dirigée vers les paroles non-préoccupées de la gosse de riche. Mais alors elle le coupa de nouveau, lui tendant le livre avec un joli sourire aux lèvres, répétant une nouvelle fois que ce n'était pas grave. Horatio ne parvint pas à rendre son sourire à la mignonne demoiselle. Elle ne comprenait pas. Son caprice n'avait rien d'infantile, c'est elle qui était trop immature pour comprendre ce qu'il ressentait.
De plus, même si la bibliothèque contenait l'ouvrage qu'il venait de perdre, il pensait sincèrement que son expérience de lecteur en seraient bien amoindrie : le précieux manuscrit qu'il possédait avait été fait, au départ de la même main que celui présent dans les étagères de la bibliothèque. Le grand brun était persuadé qu'il y avait une osmose, un lien invisible entre les livres de même origine, et qu'ils constituaient ensemble une espèce de sort magique : un portail conduisant dans le cœur même de la fable. Si il manquait après-en un livre, le portail ne lui donnerait plus accès à cette fiction merveilleuse de la même façon.
Enfin, Horatio mit fin à ses divagations, tardant bien à accéder à la demander de la petite. Il lui reprit des mains le livre, jetant un dernier coup d’œil désolé aux pages gondolées. Puis il soupira à la dernière phrase de la gamine.

"Il n'est pas le seul à avoir interrompu ma lecture, vous savez. Ce cri strident, ce n'était pas lui, hein?"

Puis il releva de nouveau les yeux quand la gosse s'adressa au petit arrogant avec qui il n'avait pas fini de régler ses affaires. Il retint un rire qui se transforma en un court gloussement... Non, vraiment, il n'aurait même pas dû perdre son temps avec ces deux là. Ils auraient sûrement coulé tous les deux, au final. Avec un sourire inquiétant et moqueur il envoya une dernière pique aux deux coupables.

"Vous n'avez rien compris."


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