M'accorderez-vous cette danse? (pv libre)

Ce n'est rien monsieur, juste les nerfs que lâchent

Comment tout les riches arrivaient à tenir! Passer le moment d'euphorie, je m'étais vite ennuyée sur le bateau. Bah oui, je n'avais jamais eu l'habitude de ne rien avoir à faire de mon temps libre! C'est horrible de se réveiller le matin en ayant l'intention de faire un grand ménage et de se rendre compte que ... eh bien que c'était déjà fait! Mais il fallait faire avec. D'ailleurs il parait que l'ennuie nous permet de réfléchir. On s'ennuie tellement qu'on trouve vite quelque chose à faire. Mouai, je n'était pas persuadé. Après avoir passé une semaine à m'ennuyer ferme, j'avais décidé de visiter le bateau. Et pour faire durer le plaisir, je ne le faisait que petit à petit. Yahoo! Ca c'était de l'occupation! Mais je ne m'étais jamais autant ennuyé, il fallait donc un peu de temps avant qu'une idée lumineuse germe dans mon esprit.

Je marchait donc dans les couloir, faisant mine de ne pas regarder ceux qui me . Faisant semblant, parce que j'étais toujours étonnée de les voir si beau, si brillant, avec leur sourire hypocrite. Moi, je ne souriait pas. Je m'ennuyais, oui je sais je ne l'ai pas assez dit, et mon air était morose. En plus je n'étais pas savamment maquillé, contrairement à toutes les filles de plus de 10 ans qui étaient assez riches pour se payer cette croisière. Ajouté à ça ma robe toute simple, bien qu'elle soit bien cintré, et mes cheveux que j'avais vite fait coiffé et retenu avec deux ruban blanc assortie à ma robe, c'était limite si les gens ne me faisaient pas des réflexions. Je les entendais d'ici: "Oh!! Mais vous avez vus ce manque de goût.!".

Je soupirais. Leurs regards devenaient insoutenable, et j'étais trop fatigué pour les supporter. Avant de faire une crise et donc, de me faire encore plus remarquer, j'allai dans la première pièce que je vis. J'ouvris un peu trop précipitamment la porte et la fermais un peu trop fortement pour paraître naturelle. Mais c'était bien le dernier de mes soucis!

Appuyée contre la porte, je gardai les yeux fermés pendant quelques secondes. C'est alors qu'une chose me frappa. Il y avais de la musique! Avec un saxophone, des guitare, ... Je connaissais cette musique. C'était un genre nouveau et je l'avais écouté quand Rose m'avais emmené à un bal populaire. Le nom était bizarre. Avec deux "z". Fouillant dans ma mémoire, le nom me revint: jazz. C'était de jazz que j'entendais. J'ouvris mes yeux et avancé dans la salle. Elle était grande, immense même. Carrelée en marbre, éclairée par de grande fenêtre et avec un lustre immense suspendu au centre de la pièce. C'était le plus beau lustre que j'avais jamais vu. Il était fait avec une matière transparente, mais je doutais que ce soit du verre. C'était peut-être des diamants! Oui c'était possible.

Je me trouvais dans une salle de bal. C'était obligé. Les larmes me montèrent aux yeux et je me maudits intérieurement. Pourquoi n'avais-je jamais appris à danser?! Et ça avait toujours était mon rêve, de savoir danser comme les plus grande danseuses. Malheureusement je ne m'étais jamais donné la peine d'apprendre. Certes, quand j'étais seule, j'aimais m'exercer, j'exécutais quelques pas. Mais jamais en public. J'étais trop gênée de ma médiocrité. Je regardai à droite, à gauche, derrière moi, au dessus de moi, devant moi.

Une fois que je fut sûre d'être toute seule, je refermai les yeux. Puis je me mit à danser. Timidement au début. Un pas à droite, un pas à gauche. Et de plus en plus rapidement. Bientôt je me mis à tourner en écartant les bras. J'étais contente, et pour la première foi depuis longtemps, je rigolai. Des larmes se mirent à couler sur mes joues alors que je continuai à danser. Pourquoi? Sûrement les nerfs qui lâchaient. Et quel bien ça faisait! Je tournai et tournai sans m'arrêter.

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» Vous conaissez l'histoire du nuage noir mangeur d'enfants? Non? - Horatio Nielsen (FINI)