Ballade pour une rose [PV Horatio Nielsen]

Ballade dans les jardins.

Versailles. Oui Versailles ce grand château où beaucoup d'événements de ma vie s'y été passés. Je vais vous parler avec franchise. J'ai en effet regretté certaines choses là-bas, comme ma sœur, et mes autres frères et sœurs même si je n'ai pas tissé énormément de liens avec eux.
Je pense que c'est la seule chose que j'ai regretté après grande réflexion... Le jardin de Versailles était l'un des plus magnifiques, rempli de fontaines à eau aussi belles les unes que les autres. Je pouvais m'y rafraîchir après les leçons de mère. J'étais toujours accompagnée d'une ombrelle, vous savez ce genre de parapluie fait de dentelle avec un tissu si cher que les paysans s'en arracheraient les globes oculaires pour n'en posséder ne serrait-ce qu'un seul misérable pan. Pouvoir sentir la douceur de l'eau sur ma peau pâle, comme mère m'obligeait à avoir, était une satisfaction entière et j'adorais cela. Les promenades dans le jardin de Versailles m'étaient peu autorisées en solitaire, et je n'avais pas l'occasion de me reposer lorsque des gens m'accompagnaient.
Regarder mon reflet dans l'eau et chantonner sont les seules occupations que j'aimais vraiment au château car seule je pouvais me permettre ce genre de divertissement.
Devant mère et autres aristocrates, une tenue correcte était exigée, non seulement physiquement mais aussi mentalement. Une jeune fille qui se permet divertissements et autres balivernes dans le genre n'était pas digne du sang royal.
Ce que j'adorais plus que tout dans ce jardin, c'était l’esthétisme que les fleurs, et le dallage du sol lui apportait. Je me promenais souvent le matin, lorsque la rosée s'était déposée délicatement sur les pétales des fleurs, lorsque l'humidité était à son apogée et que le soleil n'était pas encore levé.

Le jardin de Versailles était l'un des plus magnifiques mais le plus époustouflant est et restera celui sur l'Aluksen Enkelit. La verrière est un endroit orné de milles et une sorte de fleurs, le jardin à Versailles n'était rien comparé à ce lieu magnifique.
Ici, je suis libre. Libre de faire ce que je veux, et de me promener comme bon me semble.
J’effleure une rose, une rose rouge. Ce sont mes préférées. Cette couleur m'évoque la passion et l'excessif, le désir et la beauté.
Je suis libre, comme ces oiseaux qui se posent et sifflotent un air enjoué, faisant profiter les passants de leur talent naturel. Je chantonne moi aussi, à voix basse, en marmonnant les paroles d'une chanson douce. Je me baladais à pas lents dans les allées remplies de ces roses rouges.
Cette matinée aux côtés de ces magnifiques fleurs n'avait rien de plus merveilleux que les autres moments de ma journée pourtant si bien remplie.

Dernière édition par Syna Nishimura le Dim 9 Juin - 15:01, édité 1 fois

Marines sous protéïnes Messages : 10 Age : 30

Un vampire? Un dullahan?

Le bateau était relativement calme cet après-midi là... Pas de trous d'air à signaler, pas de paniques imprévues à bord. Oui, la vie du jeune Horatio était bien tranquille ces derniers temps! Il se la coulait douce, le Marine, vraiment! Bon, il faisait en sorte de pouvoir en faire autant, en fait. Et il oubliait souvent ses devoirs au profit de ses bouquins. Il n'avait peut-être pas grand-chose à faire parmi eux, finalement. Dans tous les cas, on allait pas le jeter par dessus bord. Il avait réussi à obtenir son quartier libre. Ce n'est pas qu'il ne se donnait aucun mal, mais plutôt qu'il manquait d'assurance dans ce nouveau métier. Tous les autres semblaient si sûrs d'eux, et plus savants, aussi. Le grand brun ne se faisait pas oublier par ses camarades mais il préférait la compagnie des histoires dans lesquelles il se plongeait tout entier.

Toutes ces pensées un peu noires lui volèrent un soupir, tandis qu'il allait vers la serre. Il y avait dans ce jardin un banc, fort agréable pour la lecture. Et pour Horatio, retrouver la nature, c'était un peu retrouver sa campagne, au fin fond du Danemark. De plus, même quand il y avait du monde pour s'y promener, c'était un lieu apaisant pour tous, ou il faisait bon rester au calme. Et effectivement, ce matin-là, il n'y avait personne au jardin, et le grand ténébreux en fut plutôt ravi. Son banc avait des chances d'être inoccupé!

Chose plutôt rare : le sourire lui venant naturellement aux lèvres, il se dirigeait vers le centre de la serre. Et c'est en arrivant dans ce petit cercle de plates-bandes que le jeune homme découvrit la présence féminine qui avait pris possession du lieu avant lui. Il s'arrêtât net, la jeune femme ne l'avait apparemment pas encore remarqué. Et il l'observa en silence. Une demoiselle en noir au milieu de la verdure et des rose. Son profil visible, il put observer ses iris rougeoyants tels des rubis, jurant avec son teint pâle. Son visage fin était entouré d'une longue chevelure d'argent, élégamment bouclée. Horatio avait l'impression de se trouver face une créature hybride sortant de ses contes favoris. Complètement mesmérisé par cette présence onirique, il ne sentit pas ses livres s'échapper de ses bras. Aussi le bruit du choc lorsqu'ils arrivèrent à terre le tira de ses songes. Le son venant soudain parasiter le silence sacré des lieux, Horatio s'abaissa à terre pour ramasser le fruit de ses rêveries, tout confus qu'il était. Il fois que sa main toucha terre, il ne put empêcher un regard furtif vers la belle créature... Comme pour vérifier si elle était bien réell, qu'il n'avait pas eu de visions. Mais elle était bien là. Au fond de lui, il avait un peu peur. Que la belle puisse être un vampire, un Dullahan -ah non, ils n'ont pas de tête les Dullahan- ou une autre entité mystique dangereuse, mais elle l’intéressait aussi au plus haut point...

Ce regard noir.

Ce matin là est vraiment calme, comme tous les autres. J'ai pris l'habitude de venir très tôt dans la verrière pour pouvoir observer les merveilleuses rosées de ces matins frais. Personne, pas un bruit, j'entends le vent se glisser dans mes cheveux, et je le sens faire virevolter mes deux anglaises d'une couleur argentée très prononcée.
Il est vraiment rare que je rencontre des gens à cette heure-ci, pas même ceux qui s'occupaient de ces magnifiques fleurs. Mais il m'arrivait de voir certaines personnes venir se recueillir dans ce lieu si reposant, pour ne serrait-ce qu'un moment, s'évader dans ses pensées.
Ça m'arrivait tout le temps de me perdre dans mes pensées pour ainsi les chanter par la suite. Plus rien d'autre n'importait pendant ces moments là, sauf d'inhumer le parfum de ces roses qui se trouvaient à la même auteur que celui de mon nez. Elles sentaient si bon. Je me suis tellement éprise de cette odeur, qu'elle est restée en permanence encrée dans ma peau, délivrant sa si bonne odeur à travers ma peau délicate.
Cette rose là, que j'effleurais était si douce. Plus douce qu'une peau de bébé. J'adorais la toucher, et sentir la douceur des pétales contre ma peau, mais j'avais si peur qu'elle fane. Si belles qu'elles sont, si fragiles elles resteront.
Si fragiles que je me suis surprise à en arracher une pétale alors qu'un bruit avait retenti juste derrière moi. Un petit son étouffé et sec. Je le connaissais que trop bien ce son. Mère m'avait assez réprimandée lorsque je faisais tomber mon livre du haut de ma tête, parce que celui-ci glissait subtilement de mon cuir chevelu.
Lorsque je me tournais pour découvrir la source de ce bruit, je vis ce livre par terre, un livre racontant une histoire probablement fantastique. La couverture de celui-ci était ornée d'un titre écrit avec une police magnifique, et les nuances de couleurs tiraient vers le gris-noir. Et ce livre là, je le connais bien. Je me l'étais acheté à Versailles, sans que mère ne le sache. Je n'avais pas le droit de lire des histoires avec des croyances autres que celle de la Chrétienté. Elle était très stricte sur ce sujet, et cela m'irritait encore une fois au plus haut point. Heureusement elle ne s'aventurait jamais dans ce qui fut ma chambre au château, et n'a donc jamais pu voir les livres que je possédais et que je lisais le soir alors que la fatigue me gagnait.
Le propriétaire du livre était juste à côté, accroupi. Sa main était positionnée sur le livre, ouvert en deux. Un pouce dans la reliure et l'index, le majeur, l'annulaire ainsi que l'auriculaire étaient également réparti sur la première et quatrième de couverture afin de créer un équilibre lors du port du livre. Le jeune homme -enfin il avait tout de même l'air d'être plus âgé que moi- releva sa tête et planta son regard droit dans le mien. Il avait un regard.... rempli de quelque chose que je ne cerne pas. Il était si sombre, mais à la fois si pétillant et rempli d'une dévotion, d'une spiritualité inhabituelle. Son physique allait également avec son regard.
Lorsqu'il s'est relevé, je lui adressais enfin un sourire délicat mais attentionné. Je n'avais jamais croisé cet homme auparavant. Et il m'avait l'air assez maladroit en ce moment même. Mais je voyais que lui aussi venait ici pour s'échapper dans un monde qu'il trouvait merveilleux. Un refuge où ce monde nous accueillerait toujours.

Dernière édition par Syna Nishimura le Mer 3 Juil - 20:49, édité 1 fois

Marines sous protéïnes Messages : 10 Age : 30

Regarde-moi encore.td>

Elle aussi l'avait fixé. Elle avait observé le Marine ramasser son bouquin tombé à ses pieds, puis se relever, pour à son tour mélanger le rouge vif de ses iris à la couleur boueuse, presque noire de ceux d'Horatio. L'esprit de ce dernier avait cessé de fonctionner un bref moment, et la seconde d'après, des tas de questions harcelaient son esprit, des tas d'histoires sur comment cette jeune femme, cette créature avait pu arriver là, pourquoi ses yeux étaient si rouges, son teint si pâle, ses cheveux si gris mais si brillants?!

L’accoutrement noir et cintré de sa vis-à-vis firent comprendre à Horatio qu'elle était certainement une jeune fille de bonne famille, richement habillée... Mais contrairement à beaucoup de femmes de son âge, elle ne semblait pas avoir à faire des efforts de tout instants pour lutter à trouver sa respiration à cause d'un corset. Elle semblait libre, et sa présence malgré la noirceur de ses vêtements était douce, tout comme son regard si particulier qui n'était pas effrayant. Dans tous les cas, aborder brusquement cette belle créature de ses hypothèses étranges sur son identité n'allait pas forcèment être apprécié. Comment être plus subtil sans parler du joli temps? Il fallait que Horatio trouve! Maintenant! Sinon, il allait vraiment avoir l'air d'un imbécile à fixer la demoiselle en noir, presque bouche-bée!

"Euh... C'est un regard d'une couleur fort captivante que vous avez là... Mademoiselle...?"

Bon, au moins ce n'était pas la bousculer de s'adresser à elle de la sorte, bien que le "euh" n'avait pas été évité en début de phrase... Son ton se haussa legèrement à la fin de ses paroles, pour former une interrogation, de manière à s’enquérir de l'identité de la créature. Selon ses origines, Horatio pourrait la relier aux différentes mythologies existant dans le monde et ainsi continuer d'enquêter sur son cas! Ah! Que de questions restaient dans son esprit! Toutes, il voulait les poser, mais avant toute chose il fallait être patient et apprendre à connaitre un peu mieux cette jeune femme!

Un rire retentissant.

En se relevant, le jeune homme en face de moi avait l'air captivé par ma personne, autant que je l’eus été pour son livre auparavant. Je me doute que ce qui l'intrigue sont mes yeux, ma couleur de cheveux, et mon accoutrement. Ici, il a de quoi être intrigué avec les jeunes femmes de bonnes familles présentes sur le navire. Alors pourquoi a t-il cette réaction devant moi ? Il ne doit pas être étonné avec toutes ses autres filles attirantes. Enfin s'il ne réagit pas, je ne lance pas de conversation. En effet, c'est pas mon genre de lancer une conversation avec quelqu'un ici. Je suis plutôt très timide, d'ailleurs je crois que je le suis de trop. Depuis ma jeunesse, j'ai honte d'être la fille que je suis, mais je ne m’apitoie pas sur mon sort, je décide juste de me faire discrète. Mais je sais que beaucoup de gens aiment venir me parler parce que j'ai toujours eu ce visage doux et souriant, malgré le fait que je puisse être quelque peu froide et distante vis à vis des gens que je ne connais pas.

-Euh... C'est un regard d'une couleur fort captivante que vous avez là... Mademoiselle...?

Je ne m'attendais pas du tout à une telle approche. Je suis tellement étonnée que je me suis surprise à échappé un rire de bon cœur. C'est bien le premier à être aussi direct avec moi, les autres gens me dévisagent et n'osent jamais demander d'où viennent mes yeux. Pourtant ce n'est pas sorcier, il n'y a pas de honte à demander. Et cet homme est le premier à l'avoir fait. J'échappe donc un petit soupir de bonheur en regardant droit dans les yeux de mon interlocuteur.

-Ces yeux, ma sœur et moi les tenons de notre père. Et vous, vous possédez une curiosité sans pareil, à qui ais-je le droit ?

Lorsque j'évoque ma sœur, mes souvenirs heureux remontes, seulement je ne la verrais plus. J'ai un petit pincement au cœur, mais j'ai tout de même parlé avec un ton doux. Il est vrai que je ne connaissais pas cet homme, du moins je ne connais quasiment personne sur ce navire. Je ne m'engage jamais dans les conversations, et les seules personnes à qui je parle sont des serveurs qui me demandent ce que je désire.

Je me demande aussi pourquoi cet homme m'aborde t-il. Si jusqu'à maintenant personne l'a fait, pourquoi l'a t-il fait lui ? Enfin je ne vais pas lui en vouloir pour ça, au contraire il ne faut pas que je l’effraie. Je dois sûrement être repoussante, ou plutôt effrayante. Les gens ont du mal à venir me parler quand ils savent qui je suis, de peur que le pouvoir de mon père les foudroies. Ils ne comprennent peut-être pas qu'ici haut, je suis indépendante, et que mon statut ne tient presque plus, je suis réduite à devenir un être humain comme eux tous. Oui il est vraie que je suis là en tant que passagère et non en tant qu'employée, mais chaque passager devrait être considéré comme les autres. Beaucoup de gens me connaissent tout de même, et personne n'a apprit à me connaître. Je pense personnellement qu'ils voient en moi une teigne voulant les envoyer aux bas fonds. Enfin peut-être que je me fais des idées.

Enfin je m'égare dans mes pensées et ce garçon semble sur le point de me répondre, alors je le regarde dans les yeux, prête à entendre ce qu'il a à me dire.

Marines sous protéïnes Messages : 10 Age : 30

Rouge et argent.

Oh, la situation semblait la faire rire. Un rire franc, et cristallin, si bien qu'Horatio ne s'en offusqua pas du tout. Il commençait à comprendre que son originalité pouvait surprendre les autres. D'ailleurs, sa vis-à-vis ne semblait pas froissée de sa question non plus. Si bien qu'elle y répondit de façon très naturelle, sans arquer un sourcil. Sa réponse n'apportait que plus de mystère sur son identitée, mais Horatio avait plus ou moins la preuve qu'elle n'était pas un vampire. Car oui, les vampires avaient en général véçu si longtemps dans leur immortalité qu'ils voyaient leur famille mourir avant eux, ou alors, il l'oubliaient au moment ou ils étaient transphormés en créatures de la nuit. Au final, un vampire n'a pas forcèment la notion de famille... Et surtout, ils ne vivent pas le jour. Horatio aurait dû commencer par là au lieu de tergiverser sur les sentiments que la jeune femme pouvait avoir à l'égard de sa famille. Toute cette démonstration avait été fort inutile, mais qu'importe. Le grand brun s'éveilla finalement à la question qu'on lui avait posé, les yeux dans les yeux.

"Ah, oui, je suis curieux, on peut le dire. Mais vous n'avez pas l'air d'être une personne qui se froisserait de cela, pourtant. Je m'appelle Horatio Nielsen, pour vous servir chère Mademoiselle.. euh..?"

Curieux dans quel sens? Dans le sens intrusif ou intrigant? Horatio envoya un léger sourire tout en quémandant à son tour l'identité de la mystérieuse jeune femme, dans un ton interrogatif maladroit. Il n'avait pas hésité, et avait simplement incliné le torse en se présentant. Il ne s'en rendait pas compte, mais devant une dame de la grande société, cela pouvait constituer un outrage de ne pas faire les choses selon l'étiquette. Mais Horatio pensait que si ses paroles et ses gestes étaient bien pensant et pleins de bonne foi, il n'était pas nécessaire d'y rajouter du superflu. La plupart des gens sur ce bateau n'étaient pas de cet avis, me diriez-vous.

"Excusez-moi, vous allez me trouver importun, mais au début, j'ai cru que vous étiez un vampire ou un de ces autres créatures magiques qu'on voit dans certains romans... Euh... Cela ne veut pas dire que je sois déçu de savoir que la couleur de vos yeux soit simplement héréditaire, pas du tout!"

Au moins, Horatio semblait lucide sur son cas. Il était tordu, et obstiné quand il y avait quelque chose qui l'absorbait. Comme ces pupilles rougeâtres. Il ne prenait pas conscience cependant, que tout cela faisait de lui un type parfois effrayant.

Une question idiote.

-Ah, oui, je suis curieux, on peut le dire. Mais vous n'avez pas l'air d'être une personne qui se froisserait de cela, pourtant. Je m'appelle Horatio Nielsen, pour vous servir chère Mademoiselle.. euh..?

La curiosité, je ne la considère pas comme un défaut. C'est juste une qualité parmi tant d'autre qui entraîne peut-être des défauts par la suite, comme la franchise, l'espionnage, l'envie où autre. Mais elle nous permet surtout de rester au courant, et d'enrichir notre savoir, à propos de petites choses utiles ou non du quotidien.
Ce nom ne me disait rien. Horatio, c'est un joli nom, je ne l'ai jamais entendu jusqu'à aujourd'hui.
Pour me servir ? Que de manière qu'il ne faut pas se permettre d'avoir avec moi. Il ne devrait pas être galant avec moi, je suis venue ici c'est pour être normale, comme tous les autres. Je sais que je suis une passagère, mais je ne voulais plus de ces fichues conventions, juste être considérée comme l'égale de chacun ici présent. Je sais que cet homme veut user de galanterie, j'espère juste qu'elle n'est pas superficielle du au fait que je sois cliente. Enfin s'il l'était, il ne s'évertuait peut-être pas à lire dans un endroit pareil. Il faut tout de même dire que le choix du lire est surprenant. Peut de monde lise ce genre d'histoire.

-Syna. Syna Nishimura.

Il s'est incliné, légèrement. Il recommence avec les conventions sociale de la haute société. Quand serra le jour où quelqu'un agira normalement avec moi, comme il agit avec sa sœur, où bien une serveuse de ce bateau, qui m'ont l'air bien plus sympathique et abordable qu'un client chiant qui demande tout le temps quelque chose. C'est pour cela que je n'aime pas trop allez partout sur ce bateau. Je ne veux déranger personne, ou le moins possible.
Je me sens un peu mal qu'il fasse tout ça devant moi, alors que je ne bouge pas d'un seul cil. Il faut bien qu'à mon tour j'exécute une révérence digne d'une jeune fille comme moi. J'empoigne donc ma robe avec mes délicat doigt, la soulève ne serrait-ce qu'un tout petit peu, et fléchi les jambes tout en inclinant la tête vers le sol.

-Excusez-moi, vous allez me trouver importun, mais au début, j'ai cru que vous étiez un vampire ou une de ces autres créatures magiques qu'on voit dans certains romans... Euh... Cela ne veut pas dire que je sois déçu de savoir que la couleur de vos yeux soit simplement héréditaire, pas du tout!

Moi ?? Une créature magique ? On ne me l'avait jamais sortie celle-là. Je ne sais pas quoi lui répondre. Juste mes yeux sont fixés sur les siens, avec un air hébété, ma bouche entrouverte ne sachant que dire sur le moment. Je me suis même mise à bafouiller, la honte. Je sens mes joues chauffer, qu'elle honte de me laisser emporter de la sorte, réponds lui tout de suite Syna, sinon tu vas passer pour la plus fine des imbéciles.

-Je.. Je.. Ne vous en faite pas, je comprends ce que vous insinuez. Ah ah, vous êtes le seul qui m'ait dit ce genre de choses. Un vampire vraiment ? Drôle de comparaison, pourtant je ne suis qu'une simple fille comme une autre vous savez ?

J’esquisse encore une fois un sourire maladroit et passe ma main sur ma tête.

-Et vous, que faites-vous dans la verrière le matin de si bonne heure ?

Ma question est idiote. La plus idiote qu'il pouvait exister. Je connais bien entendu la réponse. Il va sûrement me répliquer bêtement et simplement qu'il venait trouver un endroit tranquille où lire. Je suis vraiment bonne à rien, je n'aurais pas pu trouver mieux à poser comme question ? Enfin j'étais tellement gênée qu'il fallait que je lui dise quelque chose, mais pourquoi ça ? S'il me trouve complètement insensée je le comprendrais tout à fait. Je viens juste de perdre toute ma crédibilité.

-Pardon, je vois que vous veniez lire, suis-je bête.

Il fallait que je répare mon erreur et ne pas passer pour plus bête que je ne le suis déjà. Désormais j'attends un signe de sa part, de voir si effectivement il me trouve bête, où s'il va passer outre ma question mal trouvée.

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